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Le Québec mis en échec pour la plupart

J'attend le nouveau livre de Bob Sirois, ancien jouer du LNH, qui détaille la discrimination contre les joueurs d'hockey Québécois francophones. C'est un sujet très peu étudié, même si il y a probablement quelque chose là à apprendre. J'en ai pas l'accès aux données qui pourrait séparer les québécois anglophones des francophones (Ray Shero = Réjean Shero? Je n'aurai jamais su.) Mais dans mon logiciel, je peux séparer les québécois des autres canadiens pourqu'on puisse voir si tous les deux sont traités pareilles.

Premièrement, le pourcentage de parties joués dans la LNH par les canadiens, par lieu de naissance:

1994-2009 1980-1993 1967-1979 1945-1966
ON 40.3 45.6 48.6 44.4
PQ 17.7 16.2 19.8 19.7
AB 15.9 11.9 7.1 7.1
CB 10.1 7.9 4.1 0.4
SK 8.4 9.6 10.3 15.0
MB 4.1 5.3 7.2 11.4
MAR 2.9 3.2 2.6 1.7

Il y a une différence persistente entre le pourcentage de joueurs québécois et ontariens, mais pendant les derniers 30 ans, la population ontarienne a augmenté trois fois plus rapidement que celui du Québec, et la proportion de joueurs québécois s'est quand-même agrandit par rapport aux ontariens. On voit aussi que le Manitoba produit beaucoup moins de joueurs que la Saskatchewan, même qu'ils ont tous les deux la même population. Il y a des raisons structurelles pour la différence qui n'ont rien à faire avec la discrimination.

Alors, la distribution n'as pas beaucoup changée les derniers cinquantes ans. La question est plutôt si un québécois aussi doué qu'un anglophone a la même chance d'atteindre la LNH. Pour repondre à cette question, j'ai divisé tous les joueurs des liques juniors dés 1981 par le nombre de points qu'ils ont comptés pendant leur dernier saison avant le repêchage. J'ai reglé les points pourque tous les joueurs ont le même niveau de référence: trois buts par partie, 1.7 assistances par but et 82 parties par saison. Les joueurs qui étaient blessés et ont participaté à moins de 40 matches ne sont pas comptés.

Le premier group compte les joueurs avec 82 points ou plus dans une saison, un taux très haut qui indique beaucoup d'habilité offensif. Pour eux, il n'y a pas de grandes différences, soit en pourcentage qui sont choisi aux repêchages, soit en parties joués à l'âge de 24 ans, ou en points comptés par saison:

Pourcentage LHO LHJMQ LHW
Repêchés 96 93 95
Parties Joués 60 48 39
Points/82 67 62 58

Au cours de 25 ans, le seul joueur francophone d'aucune importance à ce niveau qui n'a pas été repêché c'est Stephan Lebeau. Les joueurs ontariens ont joués plus de parties dans la LNH que les québécois, mais ils ont aussi compté plus de points; à la même temps, ceux qui viennent de la ligue Western ont joués moins que les québécois. C'est difficile de suggérer que cela signifie qui il y a de la discrimination contre les joueurs francophones.

Mais lorsqu'on considère les joueurs un peu moins offensifs – les joueurs avec 53-81 points ajustés, qui comptent 11% de chaque lique junior – la situation est complètement différent. Premierement, au repêchage:

% repêché LHO LHJMQ LHW
53-81 pts 85 69 86
>82 pts 96 93 95

Les étoiles de la LHMJQ n'ont pas de problèmes à s'établir comme candidats pour la ligue professionel. Mais baisser le niveau de talent un tout petit peu, et les scouts ont beaucoup moins d'intérêt. Et ça ne se corrige pas au cours du marché de joueurs disponibles – les juniors québécois dans cette catégorie (53-81 pts) jouent beaucoup moins de parties dans la LNH:

# parties LHO LHJMQ LHW
53-81 pts 16 12 19
>82 pts 60 48 39

C'est possible que les québécois jouent moins que les autres par ce que leur performance dans la LNH est plus pire, mais ce n'est pas le cas: à l'âge de 24 ans, les trois groupes comptent entre 38 et 41 points par 82 parties. Les différences de production entre les trois groupes sont miniscules, mais quand-même, moins de joueurs de la LHJMQ trouvent une carrière dans la LNH. Mais ce n'est pas la preuve. Il est possible que quand les équipes évaluent le talent, ils sont complètement efficace, et que les gens qui jouent dans les ligues mineures sont là parce qu'ils ne peuvent pas produire dans la ligue majeure.

Mais c'est fort probable que les équipes professionelles n'évaluent pas correctement le joueurs de la LHJMQ, et que d'autres considérations dirigent les decisions. Ca ne fait aucun sens de laisser échapper les grandes etoiles, mais lorsque les entraîneurs choisissent leurs troisièmes et quatrièmes lignes, c'est beaucoup plus difficile pour un québécois de faire l'équipe.

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